Comment rendre les enfants plus actifs physiquement ? Le rôle majeur de l'EPS

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Matériel Sport et Motricité
Texte

 

Comment rendre les enfants plus actifs physiquement ?

Cette question est à la base même de la création d'Actibloom qui poursuit depuis ses débuts un double objectif :

 

La sensibilisation sur les effets négatifs de la sédentarité des jeunes en agissant sur la formation des enseignants en EPS

 

Cet article a pour but de vous présenter une série d'interviews sur le constat que l'on peut faire dans le domaine de l'éducation physique et sportive au premier dégré. D'autre part, sur le plan de la santé, nous relayons ici les études de la fédération francaise de cardiologie. Pour terminer, la thèse de Geraldine Escriva-Boulley  sur "Comment rendre les enfants plus actifs physiquement et construire des programmes à l'école primaire pour intégrer l'AP dans le mode de vie des écoliers".

 

EDUCATION

Quelle est la situation sur l' enseignement de l'EPS en école primaire ?

 

"Promouvoir l'activité physique et sportive pour tous et tout au long de la vie" (Pascal DEGUILHEM et Régis JUANICO) 

 

"Etat des lieux de l'enseignement de l'EPS au primaire" (Lucie MOUGENOT).

 

 

SANTE

Quels sont les effets de la sédentarité chez les enfants ?


Enfants : - 25% en 40 ans de capacité cardiovasculaire

 

Le constat préoccupant de l’activité physique des jeunes de 5 à 15 ans

 

Cours d’EPS et bénéfices cardiovasculaires, le compte n'est pas bon

 

THESE

Enfin, nous partageons avec vous  le travail remarquable de Geraldine Escriva-Boulley pour sa thèse intitulée    "Style motivationnel des Professeurs des écoles et promotion de l’ActivitéPhysique en EPS : efficacité d'une formation ancrée dans la théorie de l'autodétermination 

 

 

 

Son travail de fond porte sur :

 

Comment rendre les enfants plus actifs physiquement et construire des programmes à l'école primaire pour intégrer l'AP dans le mode de vie des écoliers

 

Présentation de la thèse : 

La sédentarité et l’activité physique (AP) irrégulière sont responsables de beaucoup de pathologies chroniques (Mokdad et al, 2004). Il est aujourd’hui prouvé que la pratique d’une AP modérée à intense d’au moins 60 minutes par jour, la plupart des jours de la semaine constitue un facteur favorisant le développement physique et psychologique des jeunes (INSERM, 2008). Il est également admis que les habitudes d’AP prises pendant l’enfance, et ce dès le plus jeune âge, favorisent la poursuite de la pratique à l’âge adulte (Kionniksen et al., 2008).

A cet égard, l’éducation physique et sportive (EPS) scolaire, proposée dès l’école primaire, constitue une occasion indéniable de développer la santé des enfants et des habitudes de pratiques physiques durables. Cependant, bien que les Professeurs des Ecoles (PE) enseignant à l’école primaire considèrent  l’EPS comme une discipline d’enseignement importante et malgré l’horaire de 3h hebdomadaires prescrit par les programmes, seuls 10% des écoles primaires assurent plus de 150 minutes d’EPS par semaine.


L’objectif de mon travail doctoral est d’agir sur la santé des enfants, fréquentant l’école primaire, en favorisant leur AP par l’intermédiaire de l’EPS. Dans ce cadre, les interventions menées concernent non seulement les enfants mais également les enseignants. Pour les enfants, il s’agit d’augmenter l’intensité et la durée de l’AP en EPS ainsi que de favoriser une motivation pour l’AP. En ce qui concerne les enseignants, cette étude vise à augmenter le temps qu’ils consacrent à l’EPS par le suivi d’une formation portant sur une pédagogie de la motivation et sur l’aide à la construction de séance. Autrement dit, les enseignants assistent à une formation durant laquelle ils acquièrent, sur un pôle didactique, des situations d’apprentissage structurées directement applicables dans leur classe et, sur un pôle pédagogiques, des comportements favorisant l’investissement et l’implication durable des enfants dans l’AP.


Mes travaux de recherches se fondent sur la théorie de l’autodétermination (TAD ; Deci & Ryan, 2002 ; voir Sarrazin, Pelletier, Deci, & Ryan, 2011 pour une revue en français). Le postulat essentiel de cette théorie est que la motivation représente la variable déterminante du comportement humain, et par conséquent la variable clé de l’engagement des élèves dans l’AP (Ryan et al, 2009). Cette motivation résulte de la satisfaction de 3 besoins psychologiques fondamentaux que sont les besoins d’autonomie, de compétence et de proximité sociale.


La TAD fait partie intégrante de la formation proposée aux PE. Les enseignants s’approprient les concepts clés de cette théorie et les mettent en œuvre dans leur enseignement. A partir de cette formation, ce qui doit guider les enseignants dans la construction de leurs séances, de leurs situations d’apprentissage, c’est la volonté de modifier le comportement de leurs élèves en faveur de l’AP en cherchant à favoriser la satisfaction des besoins fondamentaux, et ainsi la motivation de ces mêmes élèves.

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