Les différents facteurs qui influencent l'activité physique des enfants : l'approche socio-écologique

par Caroline Bernal, maître de conférence STAPS, université de Nîmes.

Les jeunes d’aujourd’hui, que ce soient les enfants ou les adolescents, ne sont pas suffisamment actifs. 

Ils ne respectent pas les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé concernant l'heure d'activité physique modérée à vigoureuse quotidienne.

Il existe toute sorte d'influences auprès des enfants et des adolescents aujourd’hui.

Ce n'est pas seulement une question d'activité physique, mais également au niveau de la sédentarité, du comportement nutritif, etc.

Le modèle socioécologique proposé initialement par l’auteur Bronfenbrenner en 1975 présente tous les facteurs d'influences qui touchent les enfants et adolescents au quotidien.

Plus récemment, ce modèle a été repris par Sallis et Al, se focalisant spécifiquement sur l'activité physique des enfants.

Dans ce modèle, il y a plusieurs niveaux.

 Au premier niveau, on trouve les facteurs personnels tels que l'estime de soi et les motivations à pratiquer une activité physique.

Le deuxième niveau concerne les facteurs interpersonnels, incluant les parents, les pairs, la famille au sens large, les réseaux sociaux et les enseignants.

Le troisième niveau se situe sur le plan environnemental et organisationnel, jouant un rôle crucial avec des éléments tels que l'école et le quartier.

Au quatrième niveau, on aborde les facteurs politiques avec les programmes de promotion de l'activité physique, ainsi que les facteurs culturels, tels que les variations culturelles influençant la pratique physique.

Actuellement, on parle beaucoup des trente minutes d’activités physiques quotidiennes proposées au sein des écoles. Nous sommes ici au niveau 3, le facteur environnemental.

Ce dispositif va influencer les enfants, puisqu'en proposant ces activités physiques, il incite les enfants à bouger davantage à l'école, ce qui est un élément positif.